Les runes
Le premier alphabet runique, appelé aussi Futhark – nom obtenu par la contraction des trois premières lettres de cet alphabet – serait né entre 50 et 800 après Jésus-Christ.
Cette écriture secrète et sacrée fut utilisée par les Celtes, les Germains et les Scandinaves, comme support de divination et de pratique magique.
Les runes étaient gravées avec des instruments pointus et du sang humain ou animal. Les supports étaient divers : bois ou galet pour la divination, pierre, parchemin ou métal pour la magie talismanique.
Une rune n’est pas seulement une lettre d’un vieil alphabet viking (qui les ont ramené sur notre territoire, alors qu’elles sont bien plus anciennes , elles existaient du temps des gaulois, oubliées après l’invasion romaine) – dictées ; nous dit la légende par le dieu Odin, qui après être resté pendu par les pieds durant neuf jours à Ydrasdil (arbre de vie), aurait eu la révélation de ce langage et l’aurait partagé avec les Hommes – c’est également un outil initiatique. Une empreinte énergétique ! Un code d’accès qui nous connecte à une magie ancestrale très puissante. Il est important de rester toujours humble devant les runes.
Le mot rune possède plusieurs sens étymologiques, mais ceux qui se dégagent sont « secret » et « chuchotement », ce qui n’a rien d’étonnant puisque les chamans, parfois appelés maîtres des runes, basaient l’apprentissage de leur art sur le transfert verbal, de la même façon que le faisaient les druides.
Le chemin des runes est un chemin de sagesse.